Quatrième de couverture :
Berkeley, printemps 1942. Une femme et ses deux enfants se préparent à
quitter leur maison. Ils ne savent ni où ils vont, ni ce qui les attend. Ils
ont seulement appris qu’ils avaient le droit d’emporter avec eux des draps, des
couvertures, du linge de maison, des couverts, des assiettes, des bols, des
tasses et des vêtements. Leur crime ? Ces paisibles Américains sont
d’ascendance japonaise. Après un voyage éreintant qui les mène à Topaz, ils
découvrent l’environnement qui sera le leur pendant plusieurs années : un
camp envahi par la poussière blanche du désert, des centaines de baraques en
papier goudronné écrasées sous un soleil de plomb, des soldats en arme, des
fils de fer barbelé, la promiscuité, la sonnerie des sirènes, les jours sans
viande, l’odeur des haricots et les repas sans baguette. Il leur est interdit
de se chauffer l’hiver, ils sont condamnés à des travaux forcés. Après
Hiroshima, les survivants retrouvent leurs habitats vidés de fond en comble et
leurs jardins dévastés, subissent l’hostilité de leurs voisins et peinent à
trouver du travail. Après tant d’années perdues loin de chez eux, le conflit
continue…
L'avis de Lunatic :
J’ai lu ce roman après en avoir
discuté avec une connaissance. Je ne connaissais pas du tout cette partie de
l’histoire aux USA. Je n’avais jamais entendu parler de cette
« déportation » de japonais après l’attaque de Pearl Habor.
Malgré ce sujet dramatique, ce
roman est beau. La prose est juste magnifique, très simple, mais forte et posée ! J’ai aimé
aussi le fait que la narration se fasse par le biais de plusieurs personnages.
La voix de la mère, puis celles de la fille ou du garçon.. Ça donne encore plus d’ampleur au récit je
trouve. Julie Otsuka nous livre une histoire tragique, mais sans rentrer dans
des détails gores ou trop précis, en gardant une sensibilité et une pudeur
appréciable.
Ma notation :
J’ai aimé. Un bon moment de lecture. J’ai même préféré ce roman au
suivant Certaines n’avaient jamais vu la
mer. Une lecture plaisante, à lire d’une traite pour encore mieux le
savoureur.
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